Ne vous ratez pas
Des statistiques tout à fait sérieuses établissent qu'il est moins risqué pour une personne de prendre l'avion que de prendre la route...
Cette assertion vaut-elle parce que les voies aériennes seraient plus dégagées que les voies de circulation terriennes?
En effet, l'automobiliste croisera sur les routes bien d'autres engins mobiles que le pilote dans le ciel :
Des voitures, bien sûr, mais aussi des camions, des motocyclettes , des vélos , parfois même des fauteuils roulants et ............des piétons.
Or, ATTENTION DANGER messieurs les................automobilistes.
Laissez-moi vous raconter l'histoire (parmi tant d'autres) de ce piéton téméraire qui entreprit ,une nuit qu'il pleuvait,........... la traversée d'une autoroute à ......4 voies de circulation , fortement fréquentée ( week-end oblige) .
L'imprudent n'avait pas cru bon d'emprunter un passage protégé qui se trouvait pourtant à proximité de l'autoroute...
Le verdict? Couru d'avance
Le piéton fut percuté par un automobiliste qui passait par là à vitesse tout à fait normale et qui n'eut pas le temps d'éviter le "marcheur du dimanche" ne s'attendant pas à cette soudaine rencontre.
La chance du piéton fut double:
il garda la vie essuyant seulement quelques blessures sans gravité et .........,le bonheur des uns faisant le malheur des autres, il put, sans problème,obtenir la condamnation de l'automobiliste à réparer les dommages causés à lui par l'accident....
En effet, la seconde chance du piéton fut justement d'être ........piéton et de pouvoir compter sur la LOI DU 5 JUILLET 1985 sur les ACCIDENTS DE LA CIRCULATION qui protège plutôt bien les victimes piétonnes des accidents de circulation en présumant responsables les automobilistes qui les ont percutées.
Or, les juridictions françaises reconnaissent très limitativement l'existence d'une faute de la victime piétonne d'un accident de la circulation (*) même si cette dernière a eu un comportement pour le moins dénué de bon sens à l'instar de notre piéton nocturne des autoroutes du dimanche......
(*) Beaucoup de praticiens du droit (avocats, avoués, etc...) parlent même d'une responsabilité sans faute des automobilistes à l'origine des dommages subis par les piétons qu'ils ont percutés puisque, à tort ou à raison ( à vous de voir), le piéton n'a pas à prouver l'existence d'une faute commise par l'automobiliste pour obtenir réparation en justice.
Conclusion: Automobilistes, sachant que la loi du 5 juillet 1985 ne vous ratera pas en cas de collision avec un piéton, soyez plus que vigilants en conduisant.
Piétons, on ne va tout de même pas vous conseiller de vous jeter sous les roues des voitures mais sachez que dans 99% des cas, vous aurez gain de cause contre l'automobiliste à condition bien sûr de ne pas y laisser la vie...car il vaut mieux avoir raison vivant......
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