Le Tordu et le Droit

Le Tordu et le Droit

Qui Paye ?

 

Peut-être vous souvenez-vous de cette affaire d'un étudiant japonais venu étudier à Paris il y a plus d'une quinzaine d'années.

 

 

Séjournant dans la capitale pour y suivre des études supérieures, il fit la connaissance d'une jeune hollandaise, étudiante elle aussi .

 

 

Dés le début, il eut un béguin fou pour la native des Pays-Bas...

 

 

Il ne mettra pourtant que plusieurs mois avant de lui déclarer sa flamme, un jour qu'elle était venue lui rendre visite en tout bien tout honneur, une amitié étant née entre les deux étrangers.

 

 

Malheureusement pour l'étudiant japonais, en écoutant le petit poême qu'il lui avait préparé, la jeune battave éclata de rire ...

 

 

Rien n'y fit, ni les excuses dans un preier temps confondues en explications , ni les phrases le suppliant de la laisser en vie lorsqu'il s'affaira à la tuer ...dans un accés de rage d'une rare violence.

 

 

Celui qui n'était plus qu'un meurtrier aux yeux de la loi ne s'arrêta pas là...

 

 

Comme il s'en confiera par la suite aux enquêteurs français, il avait toujours fantasmer sur les seins de celle qu'il aimait; des fantasmes d'amour mais aussi des fantasmes d'un genre un peu particulier dans lesquels il dégustait avec une pointe de sel puis de  la moutarde la poitrine de sa belle amie.

 

 

Un fantasme qui n'en resta pas un après le meutre de la jeune étudiante....

 

 

Quand les policiers découvrirent dans l'appartement du meurtrier canibale japonais, les restes de la défunte, même les plus aguérris d'entre-eux ne purent s'empêcher de sortir blêmes de dégoût...

 

 

Pourtant, bénéficiant des conventions internationales signées entre le Japon et la France, le meurtrier fut extradé fissa vers le pays du Soleil Levant ou il fut déclaré irresponsable de ses actes et donc des atrocités qu'il avait commises en France contre son amie.

 

 

Qu'en advint-il de ce nécrophage ?

 

 

Après quelques années passées dans un centre spécialisé, il recouvra la liberté....

 

 

Il anime aujourd'hui des talks-show au Japon sur les...TUEURS EN SERIE.....

 

 

Dans ce qui risque, peut-être,d'être un "remake de la réalité morbide", il y a le cas Magnotta...

 

 

Les faits sont d'une rare violence puisque ledit canadien aurait (il faut employer le conditionnel tant que sa culpabilité n'est pas établie par la justice fut-elle a priori flagrante si l'on en juge par les images publiées par le présumé criminel lui-même...) tué puis démembré le corps de l'étudiant chinois avant d'en envoyer les différents morceaux à différents destinataires publics (Ecoles, administrations, etc...).

 

 

 

Le sort de l'auteur présumé de ce crime sordide va dépendre donc de la justice nationale qui aura à traiter de ce crime.

 

 

 

En effet, la victime est de nationalité chinoise, le criminel présumé de nationalité canadienne et le crime a été, a priori, commis sur le sol canadien; ainsi, tout dépendra des conventions judiciaires internationales conclues entre la Chine et le Canada .

 

 

 

Selon toute vraissemblance, ce sont les juridictions canadiennes qui jugeront cette affaire....pour le plus grand bénéfice du fugitif canadien, celui échappant d'ores et déjà à une probable peine capitale prévue par le droit pénal chinois prévue pour l'auteur de ce genre de crimes.

 

 

 

Peine capitale que lesdites juridictions n'auraient eu aucun mal à prononcer vu la rare cruauté des faits d'homicide avec toute la mise en scène qui en laisser supposer le caractère prémédité...

 

 

 

Si il accepte son extradition vers son pays d'origine, le canadien aura donc toute lattitude pour préparer sa défense en plaidant sabs doute non-coupable pour ce crime alors que tout (à commencer par lui-même, ses propres vidéos l'accablant...) plaide contre lui.

 

 

 

Peut-on déjà augurer du quantum (du contenu) de la peine encourue par le canadien?

 

 

 

Assurémment.

 

 

 

Au pire, ce dernier sera condamné à une peine de dix à quinze ans de réclusion criminelle ( tout dépendant aussi de l'influence sur la juridiction canadienne de l'ambassade chinoise ), peine qu'il ne purgera peut-être qu'aux deux tiers, ce dernier pouvant peut-être compter (si les lois pénales canadiennes les prévoient) sur des remises de peine selon l'attidude qu'il adoptera dans le centre pénitentiaire qui l'accueillera.

 

 

 

Encore faut-il bien sûr que la justice canadienne le considère responsable des ses actes?

 

 

 

Tout dépendra des experts psychiatres .

 

 

 

Si ledit "dépeceur canadien" est jugé irresponsable, il rejoindra un centre spécialisé comme....patient dans lequel il sera.... soigné .

 

 

 

On le voit donc, le sort de Magnotta semble d'ores et déjà plus enviable que celui de l'étudiant chinois.

 

 

A tort , à raison ?

 

 

 

Ce n'est pas au L.T.L.D de s'en faire juge; nous laissons à nos chers lecteurs le soin d'en juger, forts de la connaissance des suites pénales de l'affaire.



 

 

Pour autant, nous pouvons souligner, sans parti pris aucun que si l'auteur de ce fait sordide avait été l'étudiant chinois, l'extradition de ce dernier vers les juridictions de son pays l'auraient sans doute conduit au sort funeste qu'il connait aujourd'hui...


 


 

 

Post-Scriptum:

 

 

Dans de nombreuses affaires criminelles dont l'atrocité des faits achève de convaincre en plus des expertises psychiatriques de l'irresponsabilité pénale des accusés, la loi semble épargner ces derniers;

 

 

Pourtant, les faits n'ont épargné ni la victime ni ses proches, proches auxquels la loi demande de faire le deuil sans ....autre coupable que le la fatalité (puisqu'il n'y a pas de coupable déclaré par la justice); autrement dit, c'est la faute à "Pas de chance".

 

 



07/06/2012
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