Le Tordu et le Droit

Le Tordu et le Droit

L'Impossible Vérité !

Les  affaires récentes qui ont fait l'actualité judiciaire nationale et internationale viennent confirmer l'existence d'un point extrêment important dans la recherche de la vérité; c'est qu'on est justement obligé de déméler des vérités pour s'approcher au maximum de ...La Vérité.

 

La vérité objective, celle qui est composée des seuls faits, dénuée de tout prisme du jugement ou du préjugé.

 

Au fond, il est très difficile de se voir rapporter des faits objectivement y compris par des témoins étrangers à l'histoire, sans lien avec les personnages de l'histoire: ils diront avoir vu telle ou telle chose mais leur témoignage aura une fiabilité  relative car ils relateront souvenent les faits en s'appuyant sur leur mémoire (sélective par définition), elle même influencée par leur état d'esprit, leur culture, leur vécu....leur être.

 

Sauf si il s'agit de témoigner sur l'identité d'un agresseur (et encore, les signalements pour une même personne, agresseur ou victime ,peuvent varier d'un témoin à un autre...), le récit des faits dont une personne a été témoins doit être confirmé et (re)confirmé par d'autres témoignages pour essayer d'assurer un maximum de véracité sur la nature des faits, bref, sur ce qui  s'est réellement passé...

 

 

Alors, la vérité est-elle impossible à déceler?

 

La première objection est celle de l'aveu naturel: l'agresseur confirme par lui-même les faits relatés par la victime à l'autorité judiciaire.

 

Quelle pourrait-être la seconde ?

 

Sans doute, la science, celle qui aide, aiguille la police dans la recherche des faits criminels et de leur auteur.

 

Pour autant, cela ne peut exclure , par une personne "habile" toute manipulation afin d'induire en erreur la police scientifique:

 

Imaginons ainsi une personne qui se couvrirait volontairement des sécrétions intimes d'une autre afin de rendre certaine, pour la police scientifique, l'identité d'un agresseur sexuel et les faits constituant l'agression sexuelle.

 

Pour une personne qui connaîtrait les habitudes intimes d'une autre, qu'elle partage ou non son intimité,cela serait un jeu, certes "gore", mais enfantin!

 

Et, c'est sans compter sur un autre aspect des affaires pénales, celui de la culpabilité de l'accusé, de ses capacités à discerner , à être  conscient de ses actes.

 

Là, les batailles font souvent rage entre les groupes d'expert psychiatre , qui utiliseront les mêmes outils pour arriver à des conclusions opposées: tel assassin ne pouvait pas ne pas être conscient du crime qu'il commettait et inversement.

 

 

Si bien que de l'enquête policière jusqu'au travail de la justice, il est malheureusement flagrant que le chemin pour révéler la vérité des faits est très difficile, encombré, tortueux...

 

 

(à suivre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



09/12/2011
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